Le projet
Bonjour a tous , je suis bboy Kid Guma j'habite en France, je sui d'origine brésilienne. je sui implique dans la culture hip hop depuis 18 ans, la culture hiphop a transforme ma vie et ma donne des opportunités que je n'aurais jamais pu imaginer, j'ai voyage partout dans le monde a travers la danse, et cela ma fait grandir en tant que personne. mais je ne peux pas fermer les yeux sur la réalité actuelle, je comprends qu'il y a beaucoup a faire, c'est pourquoi j'ai commence ce projet, ce projet va interviewer des personnalités de la culture hip-hop afin de partager leurs expériences, leurs connaissances et leur travail et ainsi nous grandissons en tant que culture.
- Karim, vous pouvez parler un peu de vous?
Yo. Je m'appelle Karim Jabari alias (a.k.a) Jasim.
J'ai commencé la danse en 1997, j'avais 14 ans, j'en ai 38 aujourd'hui :-)
Je représente « Break The Floor » (fondateur, organisateur et MC).
Pour la danse je suis déjà allé dans les pays suivants : Chine, Vietnam, Brésil,
Hollande, Belgique, Slovénie...
- Et comment s'est passée la rencontre avec la culture HipHop et comment avez-vous poursuivi votre carrière
Je n'ai pas choisi le hip-hop, c'est le hip-hop qui m'a choisi. Depuis tout petit je
faisais du beat-boxing, du rap et aimais danser.
J'ai commencé par tout ce qui est waves, hype en autodidacte car à l'époque il n'y
avait pas de cours, ni d'internet, seulement la télé :-)
J'ai ensuite trouvé des cours, puis demandé des créneaux supplémentaires pour
m'entraîner dans une MJC parce qu'on se faisait chasser des lieux publics quand on
voulait s'y entraîner (gare sncf, lieux privés, domaine public...). On a rencontré des
bboys de Grasse « Corporel » (DJ Vientiane) et on faisait le déplacement pour nous
entraîner dans leur salle une fois par semaine. Les battles nous inspiraient
énormément, c'était difficile à l'époque de trouver une cassette d'un BOTY ou
freestyle session ou autre... J'ai intégré une compagnie « Artefakt » quand j'étais à la
fac de droit puis j'ai commencé à m'entraîner plus sérieusement avec des bboys
niçois. En parallèle je me débrouillais pour trouver une salle d'entraînement pour les
bboys cannois.
A A un moment donné je me suis dit qu'au lieu de danser DEVANT le palais des
festivals on pourrait danser DEDANS.
J'ai créé Break The Floor à 24 ans avec de l'argent que j'avais mis de côté pour mon
mariage, c'est ensuite devenu ce que c'est aujourd'hui... Lorsque je me blessais, je
travaillais d'autres disciplines (sports de combat, fitness...) ce qui m'a permis par la
suite de passer des diplômes de coach. J'étais également pompier volontaire
pendant 10 ans, ça a changé ma vie.
Aujourd'hui mon emploi principal est « chef de projets événementiels » au sein du
service sports – jeunesse de la mairie de Cannes, j'organise des événements divers
et variés. J'ai toujours mon association qui me permet de proposer diverses formes
de prestations (cours, performances, organisation événementielle...). La danse 'a
permis d'être à l'aise sur scène et d'être MC (présentateur, speackeur) dans des
battles, galas de boxe... à travers le monde entier.
J'enseigne également l'événementiel dans un institut privé « Ste Marie de
Chavagnes » pour les bachelor events project manager.
- Quel a été le premier mouvement que vous avez appris ? si tu es danseur
/était Quelle a été votre influence sur la danse ? Comment décririez-vous votre
style? Quelles sont les difficultés de votre carrière ? Quels investissements avez-vous
dû faire pour devenir professionnel ?) Organisez-vous des jams ? comment réussir ?
Les premiers moves que j'ai appris étaient des mouvements de hype, puis des
waves.
Mes influences dans la danse étaient Storm, Aktuel force, Mickael Jackson, James
Brown...
Je pense que ce sont surtout mes événements qui ont eu une influence sur la danse,
depuis plus de 15 ans nous avons totalisé plusieurs centaines de millions de vues, et
des personnes telles que Lil Zoo par exemple me disaient que leur rêve était de
participer à Break The Floor...
Mon style aujourd'hui se rapproche plus de l'expression corporelle, la boxe c'est de
la danse, les arts matiaux dans leur forme artistiques le sont également... Tous les
10 ans ton corps change et il faut adapter ton stylé à « ce que ton corps te permet
de faire » (comme me disait Yaman). Les difficultés rencontrées sont essentiellement
les déceptions humaines mais avec du recul, cela a été très formateur et
enrichissant. Comme me disait Junior « impose ton style ».
J'ai dû investir sur des événements, sur des formations, des outils professionnels, du
matériel... qui permettent aujourd'hui d'être compétent (compétence =
connaissances + expérience), des équipements de qualité sont également un gage
de professionnalisme.
Oui j'organise des événements comme dit précédemment.
Pour réussir, il faut d'abord connaître sa définition de la « réussite » (est-ce
matériel ? Spirituel ? Quels sont les indicateurs de réussite?).
Je pense que les clés de la réussite peuvent se résumer en quelques mots : travail,
patience, régularité, constance, honnêteté... rester fidèle à ses convictions, à ses
valeurs est essentiel car le fond de l'action est plus important que la forme.
Nous avons tous une mission sur Terre à accomplir :-)
- Ce qui vous fait continuer dans la culture ?
Ce qui me fait continuer c'est le fait que ce soit « inscrit en moi », cela fait partie de
mon A.D.N. : cela va de ma façon de me tenir, de m'habiller, de m'exprimer... mais
au final cette culture internationale, extrêmement influente, est simplement un
vecteur pour faire de nous des gens meilleurs et répandre le bien autour de nous.
- Conseils pour les débutants ? Quelles erreurs éviter ?
Les meilleur conseils pour un débutant : amuse-toi, sois patient et régulier, aies une
bonne hygiène de vie, ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te
fasse, réponds au mal par le bien, n'essaye pas de ressembler aux autres mais
deviens la meilleure version de toi-même, prévois toujours un plan B et C (en
passant des diplômes ou des formations et en ayant plusieurs cordes à ton arc)
Ne laisse pas certaines personnes poser sur ton dos leur peur de l'échec. Rien n'est
impossible à celui qui s'en donne les moyens. Il faut transformer la peur de l'échec
en envie de réussir.
Il n'y a pas vraiment d'erreurs à éviter car elles font partie de notre parcours de vie,
c'est plutôt la façon d'accepter ses erreurs qui est importante « c'est en tombant
qu'on apprend à se relever », on dit qu'un bébé pour apprendre à marcher doit
tomber 1000 fois. Il faut également éviter de reproduire des erreurs commises dans
le passé.
Je ne connais pas de raccourcis si ce n'est s'inspirer des erreurs des autres et de
beaucoup échanger avec les anciens que l'on respecte et qu'on admire pour leur
retour d'expérience et s'inspirer d'eux. Parfois ce qu'on croit être un raccourci peut
au final nous faire perdre du temps... « take it easy » (prends les choses comme
elles viennent).
- Projets d'avenir ?
J'aimerais continuer de développer Break The Floor et monter un pôle pluridisciplinaire (sports de
combats, arts martiaux, bien-être, danse, fitness...).
Merci de m'avoir sollicité.
Peace, Unity, love and having fun:-
- Merci à vous d'avoir partagé votre histoire avec nous.
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